Depuis le 2 juillet, jour du lendemain du bataclan de déménagement de plein de nouvelles faces sur ma rue, je croise un grand brun le matin en allant travailler. Il attend l’autobus. Moi, je passe à côté de lui en vélo.

Il est beau.

Des jours je me dis que j’ai hâte à l’hiver. Que je pourrais même prendre l’autobus un matin cette semaine comme ça pour rien juste pour m’asseoir en face de lui et le regarder ou peut-être même à côté et me frotter le bras dessus parce qu’il y aurait beaucoup de monde dans l’autobus et que ça ne serait pas par exprès.

Mais ça me fait vraiment trop chier, l’autobus. Et j’aime trop mon vélo.

Ce matin, je lui ai souri.

Je sais pas s’il m’a vue.

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