Ça fait longtemps que j’ai pas écrit. C’est arrivé tellement vite je ne sais plus comment conter ça. J’ai pas eu le temps j’ai même pas pensé. Comme trop occupée à vivre.

C’est lui qui m’a appelée. J’ai le goût de te voir là. Je le sais c’est con. Ça pas rapport. Je suis à l’envers de ces temps-ci.

On est allés prendre une bière. Puis une autre. Puis plein d’autres.

Je sais plus comment c’est arrivé. Qui a frenché qui en premier. Est-ce que c’est arrivé autour de la table? Debout près de la caisse? Dehors pas loin des vélos? Ou juste chez moi?

Je ne sais plus comment on est rentrés. Ni pourquoi il m’a suivie. Pourtant même avant de me rendre à cette bière, je savais ce qui allait arriver. Je me suis dit ça après, mais est-ce que je le savais vraiment? C’est facile après, énoncer des évidences.

Le lendemain je suis pas allée travailler.

On a tellement frenchés que j’avais mal partout.

Je suis partie à rire pour rien dans le creux de son oreille. Maudit que je me sentais niaiseuse.

J’ai pas posé de questions sur le pourquoi des choses.

Pourquoi là et pas avant?
Pourquoi il a fallu toute cette marde?

Est-ce que ça rend le présent plus précieux, la marde?

3 commentaires:

Anonyme a dit…

Il était horny voilà tout.

Toi ta casettte d'amoureuse est déjà en marche; lui y s'est vidé.

C'est le meilleur arrangement pour un homme la blonde qui est encore amoureuse.

Tu es sure qu'elle sera là, émotionellement et physiquement disponible, heureuse de te voir et tu en profites jusqu'à ce que tu rencontres quelque chose de sérieux ou de mieux.

Fait attention que votre intérêt, élément indispensable à tout mouvement, soit le même.

Noisette Sociale a dit…

"lui y s'est vidé"

Eurk. Heureusement que je ne lis pas ce blogue pour les commentaires!!!

Moi j'ai bien hâte de lire la suite! :-)

Sophie a dit…

@ Noisette Sociale: Moi aussi!
Et merci de lire mon blogue. :)

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